Lorsqu’un chef d’entreprise cède sa société, il peut bénéficier d’un report d’imposition sur la plus-value, à condition de réinvestir dans certains actifs éligibles. Parmi ces solutions, l’investissement forestier séduit de plus en plus d’investisseurs à la recherche de sens, de stabilité et d’optimisation fiscale. Mais comment fonctionne ce placement et à qui s’adresse-t-il ?
Pourquoi opter pour des fonds de réinvestissement en bois et forêts ?
Liquidité sans équivalent :
Contrairement à l'écrasante majorité des fonds d'investissement ouverts au remploi, le délai de détention minimum est d'un an seulement. Vous pourrez donc réinvestir rapidement sans les contraintes de l'article 150-0 b ter.Contrairement à l'écrasante majorité des fonds d'investissement ouverts au remploi, le délai de détention minimum est d'un an seulement. Vous pourrez donc réinvestir rapidement sans les contraintes de l'article 150-0 b ter.
Décorrélation des marchés financiers :
Les performances des fonds forestiers dépendent de facteurs propres à leur secteur, tels que la croissance des arbres et la demande de bois. Les fonds de forêts permettent ainsi une diversification intéressante.*
* Investir dans un fonds forestier comporte un risque de perte en capital.
Maîtrise du risque :
En raison de la nature même des fonds forestiers, composés d'actifs tangibles et réels moins volatiles et plus prévisibles que d'autres types d'investissements, le risque est noté 3/7 contrairement aux autres fonds ouverts au remploi.
Quels sont les avantages fiscaux d’un investissement forestier ?
Un des principaux attraits est l’exonération de l’investissement du périmètre de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). De plus, les revenus générés par l’exploitation forestière sont faiblement fiscalisés, et les droits de succession peuvent être réduits grâce à des dispositifs spécifiques (type Monichon).
Dans quoi investissent exactement les fonds forestiers ?
Rappelons d'abord que pour rester éligible au report d’imposition, le fonds doit investir dans l’exploitation elle-même, c’est-à-dire son terrain, ses infrastructures, mais également sur l’activité économique qui y est exercée. Pour comprendre les stratégies d'investissement dans le secteur forestier, il est aussi essentiel de distinguer entre les forêts de capitalisation et les forêts de rendement, deux approches différentes en termes de gestion et d'objectifs financiers.
Forêts de capitalisation :
Les forêts de capitalisation sont des investissements forestiers où l'accent est mis sur la croissance à long terme et l'augmentation de la valeur du bois sur pied. Dans ce modèle, les bénéfices proviennent principalement de l'appréciation naturelle des arbres au fil du temps, plutôt que de la coupe et de la vente immédiates du bois.
Forêts de rendement :
Les forêts de rendement sont des investissements forestiers centrés sur la production régulière de revenus à travers la coupe et la vente de bois mature. Cette approche mise sur des retours financiers plus immédiats et constants, exploitant activement la forêt pour générer des bénéfices à court terme.
Comment un fonds sélectionne-t-il les bois et forêts dans lesquels investir ?
Qualité de la station forestière : Fait référence à l'évaluation des caractéristiques environnementales et géographiques d'une forêt, telles que la fertilité du sol, le climat, et l'accessibilité. Ce critère est crucial pour déterminer la capacité de la forêt à soutenir une croissance saine des arbres et à produire des bois de qualité pour l'industrie.
Contre-expertise systématique : Un expert forestier indépendant s'assure que les critères de qualité, de valeur, et de potentiel de croissance des forêts répondent aux standards du fonds, minimisant ainsi les risques d'investissement et optimisant les opportunités de rendement.
Diversification des actifs : La nécessité pour un fonds d'investir à la fois dans des forêts de capitalisation et des forêts de rendement. En équilibrant ces deux types de forêts, le fonds peut atténuer les risques, stabiliser les retours sur investissement sur différentes périodes, et tirer parti de différentes opportunités de marché dans le secteur forestier.
L’investissement forestier coche de nombreuses cases pour un réinvestissement d’apport-cession réussi : stabilité, fiscalité avantageuse, impact environnemental et valorisation du capital. Il ne s’agit pas d’un placement de rendement rapide, mais d’un actif de fondation dans une stratégie patrimoniale diversifiée.
Pour les investisseurs avertis et engagés dans une logique long terme, c’est une option à considérer sérieusement.
Les informations présentées sur ce site sont fournies à titre informatif uniquement et ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Tout investissement comporte des risques, y compris une perte en capital.
Les forêts sont naturellement exposées aux risques climatiques (tempêtes, incendies), mais les fonds sont systématiquement assurés. En cas de sinistre, le bois abattu peut souvent être exploité. En parallèle, le risque de volatilité est limité grâce à une gestion long terme et à une faible exposition aux fluctuations des marchés financiers.
L’investissement est effectué via une structure juridique de type SAS, avec une durée d’engagement minimale d’un an, ce qui reste relativement souple comparé à d’autres dispositifs d’investissement non cotés.
Les rendements attendus sont de l’ordre de 2 à 3 % par an selon les données de la SAFER. Il s’agit d’un rendement modéré, mais stable et peu fiscalisé, avec une perspective de plus-value à long terme à la revente des parcelles.
Chez Althos Invest, le ticket d’entrée est de 500 000 euros, ce qui en fait une solution réservée aux investisseurs disposant d’un capital significatif à réallouer.